Les voyageurs désirant se rendre au Maroc devaient toujours, jusqu’à présent, disposer d’un passeport vaccinal ou du résultat négatif d’un test PCR de moins de 72 heures.
De quoi réjouir l’industrie touristique, durement touchée par deux années de crise. Les autorités marocaines ont décidé de mettre fin aux restrictions sanitaires imposées aux frontières pour empêcher la propagation du Covid-19, a annoncé vendredi soir l’Office national des aéroports (ONDA). Cette mesure, qui répond à une amélioration très nette de la situation épidémique, est aussitôt devenue effective.
« Suite à la décision des autorités marocaines, les restrictions sanitaires (PCR ou Pass Vaccinal) à l’entrée du territoire marocainsont levées à partir d’aujourd’hui », a écrit l’ONDA sur son compte Twitter. « Seule la fiche sanitaire du passager doit être présentée dûment renseignée » et remise à l’arrivée dans un aéroport marocain, ajoute-t-elle.
Depuis le 18 mai, les voyageurs désirant se rendre au Maroc devaient présenter un passeport vaccinal ou le résultat négatif d’un test PCR de moins de 72 heures, en plus de cette fiche sanitaire.
Plus de 12 millions de passagers accueillis pendant les huit premiers mois de l’année
Selon le ministère de la Santé, les contaminations au Covid-19 ont chuté ces dernières semaines et la situation se caractérise désormais par une très faible propagation du virus dans tout le royaume. Par ailleurs, dur 36 millions d’habitants, plus de 23,4 millions de personnes ont reçu une deuxième dose de vaccin, et près de 7 millions la troisième. Depuis l’apparition du virus au Maroc le 2 mars 2020, 16 278 patients sont décédés du Covid-19 dans le pays maghrébin.
Sur le plan économique, la fermeture des frontières du Maroc a frappé de plein fouet l’industrie du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration, un secteur vital pour l’économie du pays. Mais depuis la réouverture de l’espace aérien marocain en février, le tourisme a pu repartir. Selon l’ONDA, les aéroports du Maroc ont accueilli plus de 12 millions de passagers pendant les huit premiers mois de l’année, soit un taux de récupération de 74 % par rapport à la même période de 2019, avant la pandémie.
Source : Le Parisien